Je pensais devoir attendre la course pour avoir quelque chose à écrire mais le vélo a, pour le meilleur et parfois pour le pire, une capacité à faire parler de lui hors des routes. Les 24 dernières heures nous ont en donné une illustration criante.
Aux grands maux, les grands remèdes
Depuis de (trop) nombreux mois, l’UCI avait dans les mains le dossier Chris Froome, contrôlé au tour d’Espagne en août dernier avec un taux de salbutanol élevé. La décision à prendre était claire, à défaut d’être simple : ce taux élevé était-il trop élevé et constituait-il une infraction aux règlements anti-dopage ? Le milieu cycliste enjoignait l’UCI de régler la question depuis des mois et le patron du tour de France, devant tant d’immobilisme, n’a eu que d’autre choix que de déclarer Froome indésirable à une semaine du départ du tour. Qu’on soit d’accord ou pas avec le bien-fondé de la sanction, il est indéniable qu’elle était très courageuse et a eu le mérite de réveiller l’UCI de sa torpeur. Cette dernière a en effet rendu son verdict… 24 heures après l’annonce fracassante du patron du tour de France!
Happy birthday le Tour!
Ce malheureux état de fait semble bien ironique alors que cette année sont « célébrés » les 20 ans de l’affaire Festina. L’ambiance risque d’être lourde sur le bord des routes et des débordements sont à craindre, forcément condamnables et qui traduisent la frustration d’un public trop souvent privé de vainqueurs a posteriori. Consolons-nous, il y a 20 ans éclatait l’affaire Festina… au moment où l’équipe de France remportait la coupe du monde. Un signe ?
Bonne course,
L’équipe ECP
Nota : Les organisateurs d’En Chasse-Patate seront intransigeants et la moindre vitamine, ingérée par nos coureurs virtuels, sera immédiatement suivie d’une exclusion du coureur en cas de contrôle anti-dopage positif
En Chasse-patate 